Les 13ors de Mardiacus



Mardiacus vous propose de découvrir Mardié et son histoire grâce au géocaching.
Nous avons placé en différents lieux des "géocaches" repérées par leurs coordonnées géographiques. 

La Butte Moreau
N 47° 55’ 11.5 – E 2° 3’ 55.5

Indice : on la lance, elle affûte, elle étincelle 
Arial
Il existe de nombreuses traces de sépultures d’hommes préhistoriques dans le Loiret. Ces sépultures témoignent de l’occupation active du territoire par les hommes depuis leur sédentarisation. 
Au VIe siècle avant JC. (1er âge de fer), les tumulus, monticules faits de terre et de pierres recouvrant une tombe celtique, permettent d’enterrer les personnes de haut rang. L’une de ces tombes, située au nord de la commune de Mardié, à la limite de la commune de Donnery et sur la lisière de la forêt d’Orléans, a été fouillée en 1880 et a révélé ses antiques secrets. 
En vous rendant aujourd’hui sur les lieux, vous remarquerez un petit monticule de 2 m de hauteur et 50 m de diamètre, traversé par deux tranchées et enfoui sous la végétation. 


Pont aux Moines
N 47° 53’ 312 – E 2°3’ 021
Indice : Monter face au mur neuf puis remonter vers le moulin. Regarder au pied
Georgia

Pont-aux-Moines : double référence historique pour ce lieu, longtemps pôle économique de la commune de Mardié.
Pont : très ancien pont de la voie romaine menant d’Orléans vers la Bourgogne, sur la rivière le Cens.
Aux Moines : allusion aux frères qui ont occupé un prieuré clunisien du XIIe au XVIIIe siècle, aujourd’hui disparu. 
C’est la construction du canal d’Orléans et de l’écluse, à la fin du XVIIe, qui donne au lieu sa configuration actuelle – ou presque. Cela entraîne la ruine et le démantèlement du prieuré à la place duquel s’installent le péage et la justice du canal (côté Loire). Un port est aménagé, un relais de poste est créé, la route et le pont sont refaits. En 1873 le viaduc du chemin de fer complète le paysage – mais c’est le chemin de fer qui précipitera le déclin du canal, aujourd’hui devenu un superbe lieu de promenade.

En savoir plus ...

Le cens
N 47° 53’ 276  – E 2°2’ 537
indice : Vie et mort de l’arbre
Helvetica

Le parcours du Cens commence en forêt d’Orléans, près du carrefour des faisans, vers Ingrannes. En amont de Fay-aux-Loges, il reçoit les eaux de l’Oussance, venant de Combreux, dont le cours a été utilisé par les bâtisseurs du XVIIème siècle pour tracer le canal d’Orléans. Le Cens, alors confondu au canal, traverse Fay, puis retrouve sa liberté. Il arrose ensuite Donnery puis Mardié, retrouve le canal en aval de Pont-aux-Moines et se confond avec lui jusqu’à rejoindre la Loire à Combleux. Le Cens retrouve le canal sous le petit pont de bois entre Mardié et Chécy. Ses eaux s’en vont rejoindre la Loire à Combleux, par le déversoir et par l’écluse en Loire. Elles alimentent également le canal qui longe la Loire jusqu’à Orléans. 


Les Moulins
N 47° 53’ 143 – E 2°2’ 593 
indice : Un lieu venté et sauvage
Times

Mardié a connu jusqu’à 8 moulins à vent, dont 5 étaient situés sur le coteau le long de l’actuelle rue des moulins qui auparavant s’appelait rue de Beauvais. Ces moulins en bois étaient construits sur pivot, ce qui permettait au meunier de les orienter en fonction du vent. Deux d’entre eux, celui du clos de l’aumône et celui du Beauvais (rue des moulins) sont déjà présents en 1750. L’âge d’or a été le XIXème siècle. Le dernier, rue des moulins (voir carte postale) a disparu en 1912. Les minoteries industrielles et l’habitude de prendre son pain chez le boulanger ont eu raison de ces géants ailés.
Le moulin à eau, qui existe toujours à Pont-aux-Moines, bien que n’ayant plus ni machinerie, ni sa roue à aubes enlevée dans les années 1980, a été construit à partir de 1791 et a fonctionné jusque dans les années 1950.
Mardié a connu en même temps, sur son territoire, un moulin à eau et trois moulins à vent.


Latingy
N 47° 52’ 37.76 – E 2°4’ 524 
Trebuchet

Le domaine de Latingy, orthographié autrefois « La Tingie » fut d’abord un village avant de devenir au moyen-âge un fief qui relevait féodalement de différentes seigneuries. La plus ancienne mention relevée date de 1446. Dans les siècles qui suivirent, le domaine a changé maintes fois de propriétaires. Au milieu du XVIIème siècle, la propriété avait une contenance de 1000 arpents, soit environ 450 hectares. Nicolas Courtin, seigneur de Rosay en Brie entreprend en 1640 la reconstruction du château. Jeanne Françoise, une de ses filles épouse alors Thomas Hue, seigneur de la Rocque, chevalier, puis marquis de Miromesnil. Cette famille occupe le château jusqu’à la révolution. Armand Thomas Hue de Miromesnil naît à La Tingie en 1723. Il devient garde des sceaux de Louis XVI de 1774 à 1787. Après la révolution, de nombreux propriétaires se sont succédés dont Charles de Beaucorps (1879 - 1926) archiviste paléographe qui a beaucoup travaillé sur l’histoire de Mardié. 

La Loire
N 47° 52’ 24.5 –  E 2° 4’ 55.9
Verdana

La Loire constitue la limite Sud-Est de Mardié. Du château de Saint-Aignan en amont à celui de Latingy, son parcours est d'environ 2 km sur notre commune, dans une zone où le terme de “fleuve sauvage” est particulièrement justifié. Les paysages sont variés et magnifiques ce qui lui a valu son classement au patrimoine mondial de l’UNESCO, avec de nombreuses possibilités de promenade et d'observation sur des sentiers peu fréquentés. Lumière et ambiance changent tout au long de l'année, selon l'heure et les saisons. On peut emprunter des chemins le long de la rive ou sur le coteau. Le GR 3 est balisé pour être toujours hors d'eau, sauf crue exceptionnelle. La faune et la flore sont particulièrement riches, avec de très nombreux oiseaux nicheurs ou de passage et une grande variété d'insectes et de fleurs. Les castors sont présents, mais on ne peut guère observer que les traces de leur passage. Jumelles et manuel de naturaliste conseillés !


Pour en savoir plus consultez le très beau site Loire & Biodiversité.

Commentaires